Dès 2022, je développe une recherche centrée sur le conflit entre propriété privée et l’environnement. Comment les mécanismes de domination basés sur une conception altericide du jardin, parc et autre, mais aussi d’une confiscation du territoire empêche aux individus de mieux comprendre leur place dans le monde et genère une alienation culturelle collective. C’est en parallèle de ce processus d’écriture que je filme. Entre champs ouverts, rivières cachées et fourrés, je trace les pas d’un être étrange, animé par le besoin de contrôler la météo. La narration suit ainsi les rythmes naturels des saisons et des cycles. La conception du projet baigne dans le besoin de ré-ouvrir ma pratique à l’observation lente, méditative du paysage.